La clef revival Clean, Shaven de đ—Ÿđ—Œđ—±đ—Žđ—Č 𝗞đ—Čđ—żđ—żđ—¶đ—Žđ—źđ—» (đŸ­đŸ”đŸ”đŸŻ)
CultureProjectionsGratuit

Clean, Shaven de đ—Ÿđ—Œđ—±đ—Žđ—Č 𝗞đ—Čđ—żđ—żđ—¶đ—Žđ—źđ—» (đŸ­đŸ”đŸ”đŸŻ)


OĂč et quand ?

La clef revival
34 rue Daubenton, 75005, Paris
Le mardi 1/9/2020 de 19h30 Ă  22h30

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Gratuit

À propos

𝗖𝗟𝗘𝗔𝗡, đ—Šđ—›đ—”đ—©đ—˜đ—Ą | đ—Ÿđ—Œđ—±đ—Žđ—Č 𝗞đ—Čđ—żđ—żđ—¶đ—Žđ—źđ—» | đŸ­đŸ”đŸ”đŸŻ | đ—˜Ìđ˜đ—źđ˜đ˜€-đ—šđ—»đ—¶đ˜€ | đŸłđŸ”' avec Peter Greene, Megan Owen, Jennifer MacDonald, Robert Albert... En proie Ă  des hallucinations, Peter Winter (Peter Greene) dans sa voiture erre Ă  la recherche de sa fille (Jennifer MacDonald). ParallĂšlement, McNally, un policier (Robert Albert) enquĂȘte sur le meurtre d’une petite fille... Sorti en France en 1995, Clean, Shaven semble faire table rase du cinĂ©ma de psycho killer Ă  une Ă©poque arrivĂ©e Ă  saturation du sujet (Shocker, Les Nerfs Ă  vif, Le Silence des agneaux, L’Esprit de CaĂŻn, Tueurs nĂ©s). On sent bien que la critique et le public de l’époque ne savaient pas trop quoi faire de ce film souvent admirĂ©, mais contredisant l’effet de choc qui sied si bien Ă  son sujet, souvent racoleur, mĂȘme s’il a Ă©tĂ© souvent brillamment traitĂ© (voire titres dĂ©jĂ  citĂ©s) ! Clean, Shaven est violent, lĂ  oĂč on ne l’attend pas, se justifie dans des moments de bravoure « masochistes » et sans qu’aucune douleur ne soit exprimĂ©e de la part de son praticien ! Point culminant du film, et pour son « protagoniste » pour attester de sa distanciation avec lui-mĂȘme : traiter de la schizophrĂ©nie au plus prĂšs d’une perception tout aussi bien clinique qu’inĂ©dite ! ce qui laisse pantois le critique polĂ©miste et annule toute tentative de faire des vagues. Clean, Shaven ne se prĂȘte pas au jeu. Le film ne renie pas pour autant sa filiation classique au cinĂ©ma, et mĂȘme la revendique par moments. L’enquĂȘte, en parallĂšle au parcours de Peter Winter, demeure traditionnelle et le film de Kerrigan rappelle volontiers l’un des grands classiques de Fritz Lang, M. le Maudit, dans sa maniĂšre de rendre organique les motifs du film du maĂźtre allemand : on pĂ©nĂštre dans la matiĂšre mĂȘme des cĂąbles Ă©lectriques et les enfants qui jouent, en tant que simples motifs, se sont transfigurĂ©s en bribes furtives visuelles et sonores dont l’assemblage contribue Ă  renouveler le traitement formel du schizophrĂšne. Aucune promiscuitĂ© ou complaisance dans la maniĂšre d’aborder ce cas clinique ; on semble mĂȘme partager son point de vue et surtout son malaise social. « Je joue avec diffĂ©rentes perceptions. Je m’attaque au prĂ©jugĂ© selon lequel les gens atteints par cette maladie sont plus violents que les autres. Les statistiques dĂ©montrent que c’est faux. Il est fortement suggĂ©rĂ© qu’il a commis un crime. Il se tient lĂ , faisant comme si rien ne s’était passĂ©. J’essaie de montrer que pour savoir si quelqu’un a commis un crime, il faut voir les preuves, ça doit ĂȘtre prouvĂ©. Des suggestions ne sont pas suffisantes. » (Commentaire Lodge Kerrigan sur le dvd français du film) Prix libre, buvette sur place, masque obligatoire.

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